Politique
Présidentielle 2017 : Emmanuel Macron fait la course en tête à gauche
Si les Français devaient élire un candidat de gauche en tant que nouveau président de la République, c’est Emmanuel Macron qui serait choisi selon un sondage TNS Sofres-OnePoint. Le ministre de l’Economie serait « le meilleur candidat de la gauche pour l’élection présidentielle de 2017, dans l’hypothèse où François Hollande ne se représenterait pas ».
Il arrive en tête des intentions de vote avec 31 %. Il devance Manuel Valls (21 %), Jean-Luc Mélenchon (17 %), Arnaud Montebourg (16 %) et Nicolas Hulot (14 %).
Dans l’hypothèse où François Hollande se présenterait, Emmanuel Macron arriverait toujours en tête (29 %) des intentions de vote, devant Manuel Valls (19 %), Jean-Luc Mélenchon (17 %), Arnaud Montebourg (15 %), Nicolas Hulot (14 %) et François Hollande (seulement 7 %).
Ce sondage révèle aussi les Français sont à 72 % favorables à l’organisation d’une primaire de la gauche alors que 28 % y sont opposés.
Politique
Présidentielles 2017 : François Hollande ne part pas battu d’avance…
Avec 11 à 15 % d’intentions de vote selon les derniers sondages au sujet des présidentielles 2017, François Hollande partirait battu d’avance dans la course à sa succession. Ce n’est pas forcément le cas si on étudie les atouts qu’il peut faire valoir.
Même si sa cote de popularité est au plus bas, il n’est de loin pas battu malgré ce que disent les sondages.
Vieux renard de la politique, bon compétiteur lors d’une campagne, il saura certainement faire valoir son expérience pour s’extraire de la primaire de la gauche. À gauche, il devrait aussi pouvoir profiter d’une position plus au centre que celle de Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron.
En tant que président de la République en fonction, il peut aussi profiter d’un accès facilité aux médias, avec en plus les avantages matériel et en matière de prestige procurer par cette fonction.
Avec une primaire de la gauche fixée en janvier, il a aussi du temps pour espérer une inversion de la courbe du chômage, ce qui pourrait être un excellent atout pour sa campagne.
Son atout absolu pourrait aussi s’appeler Nicolas Sarkozy. Si c’est l’ancien chef de l’État qui devait être désigné lors de la primaire de la droite, François Hollande pourrait faire valoir le fait qu’il l’a déjà battu. De plus, dans le cœur des Français, il a seulement déçu alors que son prédécesseur suscite plus facilement une certaine forme de dégout.
De fait, François Hollande est loin d’être battu d’avance s’il se décide à se lancer dans la course à sa propre succession.
Politique
Cavalier seul d’Henri Guaino, sans passer par la primaire de droite
Henri Guaino, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, a décidé de court-circuiter la primaire de droite ce vendredi en lançant un appel aux maires dans le but les 500 parrainages d’élus requis pour se présenter. Cette façon de procéder indique qu’il a l’intention de faire cavalier seul sans passer par l’élection de la droite prévue au mois de novembre prochain.
À ce sujet, il a d’ailleurs déclaré que « Ces primaires sont une escroquerie démocratique ». Lors d’une conférence de presse, il a aussi expliqué que « Je recommence une campagne » pour 2017 « pour que quelque chose soit possible ».
Henri Guaino ne veut donc pas être confronté à Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Frédéric Poisson, les candidats de droite qui se sont déjà déclarés pour la primaire de la droite.
Politique
Présidentielles 2017: Quatre tours pour que la droite accède à l’Élysée
Officiellement, le premier tour des présidentielles 2017 est programmé pour le 23 avril 2017. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. L’élection débutera beaucoup plus vite, dans trois mois, lors du premier tour des primaires de la droite. En fait, le prochain pensionnaire de l’Élysée devra gagner une élection à quatre tours.
Pour bien comprendre, il faut savoir que les sondages donnent le candidat du parti Socialiste éliminé dès le premier tour. En récoltant d’ores et déjà près de 30 % des intentions de vote pour Marine Le Pen est pratiquement assurée d’être présente au second tour. Dès lors, son adversaire sera issu de la primaire de la droite, avec de très grandes chances d’accéder à la fonction de chef de l’État. C’est pour cette raison que ce candidat devra remporter les deux tours des élections présidentielles à proprement parler, mais aussi les tours des primaires du parti.
À ce petit jeu, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sont les mieux placés pour le moment. Vu le scénario qui vient juste d’être expliqué, la quasi garantie d’accéder à l’Élysée en étant élu lors de la primaire, on comprend mieux pourquoi les candidats se démènent autant. La clé de cette décision reposera sur la participation. Moins elle sera élevée, plus l’ancien président de la République verra ses chances augmenter.
Dans le cas où Alain Juppé serait désigné, la situation pourrait être dramatique pour la droite si… Nicolas Sarkozy décide de se la jouer solo. C’est pratiquement le seul cas de figure où le candidat socialiste, à priori François Hollande, pourrait accéder à l’Élysée.
Vous l’avez donc compris, les présidentielles 2017 commenceront en novembre avec le premier tour des primaires de la droite.
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