La petite Djenah, 4 mois, enlevée par son père à Grenoble (Isère),a été retrouvée, a annoncé le parquet mercredi 19 octobre peu avant midi.
C’est mardi soir que le dispositif alerte enlèvement a été activé pour retrouver la petite Djenah. Agée de 4 mois, elle a été enlevée par son père. Ce mercredi, le dispositif a été prolongé.
« La mère était dans seule dans son appartement, raconte-t-il. Elle a vu son ex-concubin arriver par le balcon. Elle s’est enfuie pour se réfugier dans un autre appartement. Il a cassé la porte et poursuivi la jeune femme avant de la frapper. Il bousculé une assistante sociale puis pris l’enfant qui était dans un cosy » a expliqué Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble en charge de l’affaire. Il a aussi indiqué que les autorités avaient reçu 220 appels et 50 mails, dont 18 contenaient des éléments exploitables.
Malgré l’activation du dispositif alerte enlèvement, l’enfant n’a toujours pas été retrouvé. C’est pour cette raison qu’il a été prolongé.
Au moment des faits, entre 22 h 50 et 23 h 30 mardi soir, Djenah était vêtue d’un pyjama rose bonbon et se trouvait dans un maxi cosy avec une couverture rose. Son père est un individu noir de peau, aux cheveux noirs et courts, porteur de lunettes de vue et mesurant 1 mètre 75. Toutes les personnes qui ont des renseignements à leur sujet peuvent les signaler au 197 ou à : alerte.enlevement@interieur.gouv.fr.
Le procureur a également indiqué que le père, accusé de violences conjugales, n’a jamais proféré de menace ou commis de violences contre l’enfant à ce jour. Les médias expliquent que Steeve Beni Y Saad est un SDF de 28 ans qui est décrit comme un homme violent. La justice n’a pas encore statué sur ces violences présumées et il disposait toujours d’un droit de visite auprès de l’enfant. Le couple était séparé suite à des violences sur la mère. Cette dernière est prise en charge depuis 3 ans par une structure accueillant des femmes battues.
« Si le père de l’enfant m’entend, le mieux serait qu’il ramène l’enfant dans un commissariat, une gendarmerie ou un hôpital. C’est mieux pour l’enfant […] C’est mieux pour lui car la justice tiendrait compte de son geste. C’est un appel que je lance au père de l’enfant. […] Je l’invite à se ressaisir […] S’il est entouré par des personnes, je les invite à le raisonner », a lancé le Procureur de la République.