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Science

SpaceX a mis en orbite 52 satellites Starlink supplémentaires samedi

SpaceX a réussi à mettre en orbite 52 autres satellites Internet à large bande Starlink samedi, moins d’une semaine après avoir envoyé le dernier lot. Un petit satellite de la jeune entreprise Capella Space et un satellite d’observation Tyvak ont également pris part au lancement, qui a décollé du Centre spatial Kennedy en Floride samedi soir.

SpaceX a mis en orbite 52 satellites Starlink supplémentaires samedi

Le lancement a été effectué à l’aide d’un booster Falcon 9 expérimenté qui a déjà effectué sept lancements et atterrissages, notamment lors de trois missions Starlink. La fusée a décollé de son aire de lancement à 18h56 ET (15h56 PT) et est revenue sur Terre environ neuf minutes plus tard. La fusée a atterri verticalement sur le vaisseau-drone autonome de SpaceX « Of Course I Still Love You » dans l’océan Atlantique.

La société de lancement a maintenant envoyé plus de 530 satellites Starlink dans l’espace depuis mars, et tous sur des fusées réutilisées. La réutilisation est un facteur clé pour rendre les lancements aussi rentables que possible, un facteur d’autant plus important que SpaceX est à la fois le fournisseur de lancement et le client du service Starlink. En conséquence, SpaceX a été en mesure d’accélérer rapidement son programme de lancement Starlink, avec 28 lancements à son actif jusqu’à présent. Au moins un lancement supplémentaire est probablement en préparation pour la fin du mois.

La société a déclaré plus tôt ce mois-ci qu’elle avait reçu « plus d’un demi-million » de réservations de précommande pour le service haut débit Starlink jusqu’à présent. Starlink est disponible en version bêta pour les clients de six pays : Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Royaume-Uni, Mexique et Canada. Elon Musk, PDG de SpaceX, a déclaré que la société avait pour objectif de rendre opérationnel son réseau Internet haut débit en orbite terrestre basse sur la quasi-totalité du globe dès la fin 2021.

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Science

Un nouveau télescope mesure l’expansion de l’univers

Le télescope DESI (Dark Energy Spectroscopic Instrument) a commencé à faire des observations depuis le désert de l’État américain de l’Arizona. C’est ce qu’ont annoncé les responsables du projet spatial. Le télescope est conçu pour dessiner une carte en 3D du cosmos avec une précision sans précédent et devrait nous permettre de mieux comprendre l’expansion de l’univers.

Pendant cinq ans, le télescope DESI concentrera ses 5 000 yeux en fibre optique sur le ciel nocturne. Le télescope capturera et analysera la lumière de 35 millions de galaxies à différents moments de l’univers. Grâce à ces données, les scientifiques veulent comprendre la force mystérieuse connue sous le nom d' »énergie sombre ». Cette énergie sombre serait responsable de l’accélération de l’expansion de l’univers, explique le Berkeley Lab, qui supervise le projet.

À mesure que l’univers s’étend, les galaxies s’éloignent les unes des autres. Et plus ils sont éloignés, plus la lumière qu’ils émettent se déplace vers les grandes longueurs d’onde du spectre observé, c’est-à-dire vers le rouge. En analysant le rayonnement énergétique des galaxies, le télescope DESI sera en mesure de fournir aux scientifiques des informations sur la distance des galaxies par rapport à la Terre. Cela permettra aux chercheurs de créer une carte en 3D de l’univers.

De cette manière, ils espèrent mieux comprendre la nature et l’influence de l’énergie sombre. Cette composante invisible du cosmos agit comme une force répulsive. Cela expliquerait pourquoi l’expansion de l’univers s’accélère depuis plusieurs milliards d’années.

 

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En images : Le rover martien envoie de nouvelles images époustouflantes sur Terre

Persévérance a envoyé toute une série de photos vers la Terre ces dernières semaines. Le rover de l’agence spatiale américaine NASA offre ainsi une nouvelle vue de la planète rouge. Un aperçu des images les plus impressionnantes.

 

Une image de Santa Cruz, une colline située à 2,5 kilomètres du rover martien. Cette image a été prise le 29 avril et rendue publique en début de semaine. L’image a été prise depuis le cratère Jezero, où la Persévérance s’est posée le 18 février. Le bord du cratère est visible à l’horizon derrière la colline. AFP

Une image très nette que Persévérance a prise avec la caméra de son bras robotique. L’image montre le fond de la planète rouge et date du 9 mai.Image NASA/JPL-Caltech/MSSS

Cette image a été créée à partir de 21 photos distinctes que le rover martien a prises du fond de Mars. La couleur se rapproche de la couleur réelle observée sur notre planète voisine. Pour donner une idée de l’échelle, le plus gros rocher qui projette une ombre dans le coin supérieur droit de l’image mesure environ 27 centimètres. L’image entière a un diamètre de trois mètres. Image NASA/JPL-Caltech/ASU/MSSS

Une autre image du sol rocheux de Mars. La photo a été élue photo de la semaine sur le site de la NASA la semaine dernière.Image NASA/JPL-Caltech/ASU

Cette photo de la surface martienne a été prise plus tôt dans la journée.Image NASA/JPL-Caltech

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Le premier fer était issu des météorites remontent à plus de 5 000 ans

Le premier fer forgé réalisé par l’être humain a utilisé du métal issu des météorites

Longtemps avant d’être extrait des mines, le premier fer forgé réalisé par l’être humain a utilisé du métal issu des météorites.

Les plus anciens objets en fer, jamais découverts, remontent à plus de 5 000 ans, à l’époque pharaonique égyptienne. Ils ont été retrouvés par des archéologues britanniques, en 1911, dans le village d’El-Gerzeh, en Basse Egypte.

Actuellement conservés au Musée Petrie de l’University College de Londres, ces objets viennent de subir des analyses très poussées. Les résultats révèlent que le fer utilisé n’est pas d’origine terrestre, mais proviendrai de météoritique. C’est la composition de l’alliage métallique qui révèle cela, la forte teneur en nickel, en phosphore, en cobalt et en germanium, composants quasiment absents du fer terrestre.

D’autres analyses révèlent également que ce métal a été chauffé et martelé à plusieurs reprises, jusqu’à l’obtention de la forme recherchée, ce qui témoigne d’une maitrise avancée de la métallurgie, même à l’époque, alors que les métaux usuellement utilisés étaient le cuivre, nettement plus facile à travailler en raison de sa moins grande dureté.

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