Une étude scientifique récente a révélé des liens intéressants entre le poids d’une mère et le poids de son enfant à la naissance. L’étude a révélé que les femmes en surpoids sont plus susceptibles de donner naissance à des bébés en surpoids. À l’inverse, les femmes souffrant d’hypertension artérielle sont plus susceptibles de donner naissance à des bébés plus petits. Ces résultats suggèrent que le poids d’une mère peut avoir un impact significatif sur le poids de son enfant à la naissance. Bien que les mécanismes exacts de ces effets ne soient pas encore connus, l’étude fournit des indications précieuses sur l’importance de maintenir un poids sain pendant la grossesse. Les taux d’obésité étant en hausse, ces résultats pourraient avoir des répercussions importantes sur la santé des générations futures.
On sait depuis longtemps que le fait de naître très gros ou avec un poids très faible peut présenter des risques pour la santé. Aujourd’hui, une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) suggère que la compréhension des traits physiologiques d’une mère peut avoir une incidence sur le poids de son bébé.
L’étude, dirigée par le Dr Rachel Freathy de la faculté de médecine de l’université d’Exeter, a examiné les données de plus de 25 000 femmes enceintes et a constaté que celles qui présentaient des niveaux plus élevés d’une protéine appelée facteur de croissance placentaire (PGF) étaient plus susceptibles d’avoir des bébés plus lourds. Le PGF est connu pour favoriser la croissance des vaisseaux sanguins et a été associé à l’obésité dans des études antérieures.
Bien que les résultats de cette étude soient préliminaires, ils suggèrent que les futures mères en surpoids ou présentant des niveaux élevés de PGF sont plus susceptibles d’avoir des bébés plus lourds. Cela pourrait entraîner des risques accrus pour la santé de la mère et de l’enfant. Il est donc important que les futures mères discutent avec leurs prestataires de soins de santé des moyens de gérer leur poids et de maximiser leur santé pendant la grossesse.
Dans une nouvelle étude, des chercheurs des universités d’Exeter et de Bristol (Royaume-Uni) ont analysé le poids, la pression artérielle, la glycémie et d’autres données de plus de 30 000 femmes. Les résultats sont très intéressants. L’étude a révélé que les femmes en surpoids ou obèses sont plus susceptibles de développer une pression artérielle élevée, un diabète de type 2 et d’autres problèmes métaboliques. Cependant, l’étude a également révélé que les femmes qui ont un poids normal mais un taux de graisse corporelle plus élevé sont également plus exposées à ces mêmes problèmes. Cela suggère que ce n’est pas seulement le poids qui est important, mais aussi la composition corporelle. Les résultats de cette étude soulignent l’importance de maintenir un poids et une composition corporelle sains pour réduire le risque de développer des maladies chroniques.
Les mères dont la masse corporelle est supérieure de quatre points à la normale donnent naissance à des enfants présentant un excès de poids de 57 grammes à la naissance. Les femmes en surpoids sont plus susceptibles de donner naissance à des enfants en surpoids.
Les femmes en surpoids sont plus susceptibles de donner naissance à des enfants en surpoids. Cela s’explique par le fait qu’elles ont tendance à avoir un taux de graisse plus élevé dans leur corps, qui peut être transmis à leurs enfants par le placenta. En outre, les femmes obèses sont plus susceptibles de souffrir de complications pendant la grossesse, ce qui peut conduire à des bébés plus gros. Enfin, les femmes en surpoids sont plus susceptibles de souffrir de diabète, ce qui peut également contribuer à une prise de poids excessive chez les bébés. Si de nombreux facteurs contribuent à l’obésité infantile, il est clair que les mères en surpoids sont plus susceptibles de donner naissance à des enfants en surpoids. Par conséquent, les femmes en surpoids doivent être conscientes des risques associés à leur état et prendre des mesures pour assurer une grossesse saine.
Lorsque la glycémie à jeun est supérieure de 7,2 mg/décilitre de sang au maximum normal, les mères donnent naissance à des enfants qui présentent un surpoids de 113 grammes à la naissance.
En revanche, lorsqu’elles ont une pression artérielle systolique de 10 mm/Hg au-dessus de la normale, le poids des nouveau-nés est de 207 grammes inférieur à la normale.
“Les relations entre ces différentes caractéristiques biologiques maternelles et la variation du poids de naissance de leurs enfants sont substantielles et donc cliniquement importantes”, concluent les auteurs de cette étude. Pour assurer un développement sain du fœtus, disent-ils, “des efforts doivent être faits pour maintenir une pression artérielle et des niveaux de glucose normaux pendant la grossesse.”